Rio Tinto a tenu cette semaine son 2e Sommet de l’aluminium, événement regoupant des centaines d’intervenants liés de près ou de loin à ce secteur économique. L’événement était ouvert au public mercredi soir, avec entre autres panels et kiosques d’informations permettant d’aborder d’aborder des thèmes qui touchent le présent et l’avenir.
En marge de ce sommet, l’occasion était donc propice pour tâter le pouls de la multinationale, qui s’est vue imposer récemment 25 000 $ en amendes pour deux déversements ayant contaminé la rivière Saguenay, ainsi que pour un rejet de matière dangereuse survenu au complexe industriel de Jonquière.
Interrogée par Simon Bergeron du 92,5 Ma radio d’Ici, la directrice exécutive des Opérations Québec pour Rio Tinto Aluminium, Stéphanie Gignac s’est montrée prudente dans ses commentaires. Préférant ne pas commenter pourquoi la compagnie a attendu deux jours avant d’aviser le ministère d’un déversement de coke de pétrole brut dans le Saguenay, elle a plutôt élaboré sur la procédure qui est normalement appliquée dans des cas comme ceux-là.
Mme Gignac parle aussi du fait que Rio Tinto se garde très à l’affût de ce qui se passe en matière d’environnement dans ses installations.
En ce qui concerne les tarifs douaniers imposés par le président américain, le 92,5 a aussi voulu savoir si Rio Tinto tirait beaucoup de profits financiers de son aluminium, étant un fournisseur pour plusieurs pays à travers le monde. Mme Gignac a plutôt axé sa réponse sur le climat d’incertitude que ces tarifs engendrent.
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