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« Caribou : faut qu’on se parle » – Plus de 1 000 personnes marchent pour se faire entendre

Jean Tremblay - Journal Le Lac-St-Jean Trium Médias
19 mars, 2023
Le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier demande à Québec d’intégrer la voix des travailleurs pour solutionner le dossier du caribou forestier. (Photo Trium Médias – Jean Tremblay)

L’invitation « Caribou : faut qu’on se parle » lancée par le syndicat Unifor a attiré samedi à Saint-Félicien plus de 1000 marcheurs qui ont traversé le pont Saint-Félicien pour se rendre, 1,3km plus loin, à l’Hôtel de Ville de l’endroit afin d’y entendre des représentants syndicaux.

On demande à Québec d’inviter à sa table des représentants des travailleurs forestiers pour trouver des solutions pour la protection du caribou forestier. Le gouvernement Legault doit déposer, d’ici juin prochain, sa stratégie dans cet épineux dossier dont les conséquences pourraient être très néfastes. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean on pense que les impacts de la perte de territoires de coupe pourraient se traduire par la disparition de 2000 emplois directs.

Impliquer les travailleurs

Sans être contre l’établissement de territoires protégés le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier qui a pris le micro en premier soutient que la voix des travailleurs doit faire partie de la solution.

« Ce n’est pas vrai que les décisions qui vont impacter la vie des travailleurs continuent à  se prendre derrière des portes closes. Ces gens doivent comprendre qu’ils ne peuvent solutionner cette problématique sans nous impliquer », a-t-il mentionné.

« Il n’y a qu’une seule façon de régler les enjeux sur le long terme et qu’on arrête de vivre une crise tous les cinq ans. C’est en réunissant tous les acteurs autour d’une même table qu’on va trouver les solutions à mettre en place. Les travailleurs doivent faire partie de l’équation. »

Appui des Métallos et de la FTQ

De son côté le directeur québécois des Métallos Dominique Lemieux, venu en renfort pour appuyer la démarche d’Unifor, va dans le même sens.

« Ce qui me frustre le plus c’est de voir que ces décisions vont se prendre à Québec et à Montréal par des fonctionnaires et des politiciens qui n’ont pas la connaissance des enjeux de la forêt comme les travailleurs de la forêt. » Il soutient que la situation est urgence.

« La journée où il n’y aura plus d’industries qui gravitent autour de la forêt, il n’y aura plus de régions. On dirait que le gouvernement de la CAQ est en train de l’oublier. »

Finalement Denis Bolduc, secrétaire général de la FTQ présent sur place a ajouté son grain de sel. « Jamais on ne va laisser tomber les travailleurs face à ces enjeux. Il faut trouver les solutions afin de préserver les emplois, l’environnement et la faune. »

On n’a déploré aucun incident lors de cette manifestation. La foule, entourée d’un important déploiement policier (incluant la cavalerie de la SQ avec deux chevaux qui fermaient la marche), a pris le départ vers 11h. Les gens sont retournés à leurs occupations une heure plus tard.

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