Dans l’édition du Réveil de cette semaine, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région pour en savoir davantage sur son parcours. Cette semaine, la nouvellement candidate à l’investiture dans Jonquière pour le Parti conservateur du Canada, Fanny Boulanger.
D’abord, d’où venez-vous Mme Boulanger?
J’ai été élevée au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je suis née à Laterrière, donc à Chicoutimi plus précisément. Je passais souvent mes étés à Jonquière, à l’adolescence. C’est ma grand-mère qui m’a vraiment transmise sa passion pour la politique. J’étais très proche de mes grands-parents et ma maman étant mère monoparentale, c’est mon grand-père qui avait pris le relais à l’époque. Il est malheureusement décédé en 2021, et ça a été ma plus grosse peine. Somme toute, j’ai eu une belle enfance, je n’ai manqué de rien, mais avec du recul ma mère s’est vraiment sacrifiée pour moi au fil des années.
En quoi a constitué votre parcours scolaire avant de vous tourner vers votre profession actuelle?
J’ai passé tout mon secondaire au Séminaire de Chicoutimi, et j’ai par la suite étudié en sciences humaines au Cégep de Jonquière. Je me suis inscrite ensuite au baccalauréat en linguistique et langue française à l’UQAC. Ce domaine-là me tient particulièrement à cœur.
En dehors de la politique, qu’est-ce qui vous anime au quotidien?
Pour le peu de temps qu’il me reste, j’adore l’écriture! J’écris pour mon plaisir personnel, mais mon rêve serait d’écrire et de publier un jour une fiction. J’aime aussi beaucoup le sport, j’ai fait du patinage artistique pendant 12 ans, j’ai participé à des championnats provinciaux. Sinon, je suis fan finie de hockey, je ne manque jamais une partie. En 2021, je suis allé voir trois fois les Canadiens de Montréal, donc ça en dit long!
Vous travaillez comme adjointe parlementaire et responsable des communications, et depuis un an, au cabinet de Pierre Poilievre comme responsable aux Affaires parlementaires et de certains comités parlementaires, dont celui des Langues officielles. Pourquoi avoir décidé de vous lancer comme candidate conservatrice dans Jonquière pour le PCC?
Ma grand-mère a toujours été très au courant de l’actualité politique. Le mari de ma cousine a aussi travaillé pour le Parti conservateur pendant plusieurs années et Richard Martel, qui est un de nos bons amis. C’est un parti qui met l’économie de l’avant, et c’est ce qui me rend fière d’être conservatrice en 2024. C’est la seule porte d’entrée qui va me permettre d’avoir ma première propriété. Maintenant, de m’afficher comme ça, disons que je veux être la voix de ma génération qui est complètement oubliée.
Advenant une élection en votre faveur, quelles seront vos priorités pour la ville et ses citoyens?
Les gens de Jonquière sont des personnes rassembleuses, accueillantes et qui ont le cœur sur la main. Je trouve ça important d’avoir un député qui leur ressemble et c’est ça ma principale motivation. L’une de mes priorités demeure l’accès à la propriété pour les jeunes. Je voudrais que l’inflation baisse, couper dans le gaspillage, les taxes et les impôts. Jonquière n’est pas bien représenté à ce niveau-là.
Que serait-on surpris d’apprendre sur vous?
J’adore les animaux! J’ai toujours eu 3 à 4 chats à la maison, et c’est l’une de mes plus grandes valeurs d’ailleurs. Je fais beaucoup de dons pour les Rescapés Poilus du Saguenay-Lac-Saint-Jean. D’après moi, les crimes contre les animaux devraient avoir des peines beaucoup plus sévères.
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