Maintenant que la poussière de la dernière élection est tombée, les partis se sont réunis en caucus afin de préparer la prochaine session parlementaire. Pour la CAQ, tout est au beau fixe, avec une forte majorité de députés, mais pour les libéraux, la situation est bien différente.
Mercredi dernier, à Yamachiche, les membres du Parti libéral se sont réunis en caucus postélectoral et ont fait front commun derrière leur cheffe, Dominique Anglade. C’est ce qu’on pouvait voir devant les caméras des médias nationaux, mais lorsque les caméras se ferment la situation est bien différente.
Des entrevues menées par La Presse Canadienne auprès d’une douzaine de militants libéraux, des ex-députés, des candidats défaits qui ont côtoyé de près la cheffe libérale, ont démontré que l’optimisme n’était pas au rendez-vous.
Parmi toutes les personnes interrogées, aucune ne s'est risqué à dire que Mme Anglade serait toujours la cheffe du parti lors du scrutin de 2026. Pire encore, personne ne s’est engagé à l’appuyer lors du vote de confiance qui aura lieu lors du prochain congrès du parti dans moins d’un an.
Tous ces militants pourraient prendre l’option de quitter le parti, mais ceux-ci demeurent pour pouvoir voter contre elle lors du vote de confiance afin d’accélérer son départ.
Les chiffres du PLQ ont été catastrophiques, surtout dans les régions, dont le Saguenay-Lac-Saint-Jean, où le parti n’a récolté que 3% des voix.
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