En cette semaine où on apprend que le Tribunal administratif du logement suggère des augmentations de loyer se situant entre 4,1% et 5,9 %, la coordonnatrice de Loge m’entraide, Sonia Côté, rappelle qu’on peut carrément refuser une hausse du prix de son logement, sans crainte d’être mis à la porte.
Mme Côté précise que si le locataire juge déraisonnable la hausse de loyer suggérée, il a 30 jours pour la refuser tout en renouvelant son bail. Le propriétaire aura ensuite 30 jours pour s’entendre avec le locataire ou aller au Tribunal administratif du logement afin de faire fixer le coût du loyer.
Dans les faits, de manière générale trois choix de scénarios existent pour répondre à un avis d’augmentation, soit: accepter l’augmentation, refuser l’augmentation et renouveler son bail, ou refuser l’augmentation et déménager à la fin du bail.
Une exception s’applique cependant: si l’immeuble est construit depuis cinq ans ou moins, le locataire qui refuse l’augmentation doit quitter son logement à la fin du bail, si la section F de son bail fait mention de cette restriction. Et comme l’a expliqué Mme Côté au 92,5 Ma radio d’Ici, il y a longtemps qu’elle demande au gouvernement de retirer cette exception qu’elle juge abusive. On l'entend ci-dessous.
Les locataires peuvent d’ailleurs contacter Loge m’entraide pour être guidés et éclairés dans leurs démarches.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org