Natif de Rivière-Éternité, au Bas Saguenay, le jeune prodige du monde politique qu’est Vincent Gosselin ne cesse d’impressionner. À seulement 21 ans, son parcours est bien tracé et il a su se servir de ses compétences acquises au fil des années afin d’effectuer son travail de journaliste rigoureusement. Sa soif d’apprendre est intarissable, lui qui continue d’ailleurs à nourrir sa curiosité sur les bancs d’école.
« Après mon secondaire, je me suis beaucoup impliqué au sein du volet parascolaire. Quand j’ai eu terminé, j’ai décidé d’aller faire un baccalauréat en philosophie au Collège Universitaire Dominicain, à Ottawa. J’étais vraiment prêt pour ça, changer de province, de ville, ça m’a permis d’ouvrir d’autres portes aussi », énonce Vincent Gosselin.
Cette première expérience lui a permis de se faire embaucher pendant un été, en conciliation avec ses études, par la station de Radio-Canada à Windsor, où il a fait ses premiers pas en tant que journaliste. Il a ensuite été présentateur de nouvelles pour la station d’Ottawa, et a pu parallèlement couvrir les élections présidentielles américaines pour la radio communautaire jonquiéroise CKAJ 92,5. Il a également réalisé ses études en deux ans plutôt que trois, ce qui lui a donné le feu vert pour voyager.
« Ça m’a permis de partir un an en Égypte, de quitter pour le Moyen-Orient afin d’apprendre une langue. Ça a toujours été un rêve que j’ai voulu accomplir, mais que je n’avais pas eu le temps de prioriser », dit-il. Vincent Gosselin est maintenant installé à Québec, où il partage son temps entre l’Université Laval et le journalisme à la radio de Radio-Canada.
« J’ai débuté une maîtrise en sciences politiques, il me reste un an de cours, puis l’an prochain sera consacré à la rédaction d’un mémoire. Je vais m’intéresser à l’influence électorale des syndicats, en politique fédérale et provinciale au Saguenay-Lac-Saint-Jean. »
La piqûre de la politique
Tout petit, Vincent Gosselin ne se doutait pas que son penchant pour la politique allait influencer toute sa vie. Ce domaine allait orienter tous ses choix, que ce soit dans ses études ou professionnellement, lui qui n’est pourtant pas né dans une famille politisée. « La politique est là depuis toujours pour moi mais je ne sais pas comment c’est arrivé. J’avais un intérêt, une curiosité, et ça s’est transformé en réelle passion. C’est aussi ce qui m’a amené vers le journalisme, de pouvoir questionner les élus, de pouvoir vulgariser la politique, et de pouvoir participer à la vie démocratique par les médias », mentionne-t-il.
Il a également été pris au sérieux assez rapidement par ses pairs, et ce malgré son jeune âge. « J’ai toujours assumé que j’avais cette passion-là, je n’ai jamais cru bon la cacher, parce que c’est ce que je suis et c’est ce que j’aime. C’est une voie que j’ai choisie, mais qui m’a aussi choisi en quelque sorte. », conclut-il.
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