
La justice aura finalement été rendue à une policière de Saguenay, après 20 ans de lutte. Le Tribunal administratif du travail (TAT) confirme qu’elle a bel et bien été victime de harcèlement psychologique de la part de certains de ses collègues ainsi que de supérieurs.
Le Quotidien mentionne que c’est en passant d’une fonction de patrouille à Chicoutimi pour un poste permanent au quartier général de Jonquière, en 2003, que la vie de la femme a basculé du tout au tout. Elle a rapidement été victime de ragots à son égard et de moqueries de la part des autres employés. Après avoir été diagnostiquée avec un trouble de l’adaptation avec anxiété dans un contexte de harcèlement au travail, elle essaiera, jusqu’en 2021, de retourner à son emploi à quelques reprises, ce qui ne fut pas de tout repos. Elle se retrouvera aussi devant la CNESST quatre fois et devra subir plusieurs révisions de dossier.
C’est finalement le 30 juin dernier que la juge du TAT, Chantale Girardin, a conclu que la travailleuse a le droit de recevoir des prestations prévues par la Loi sur les accidents du travail en raison de sa lésion professionnelle. La victime ose maintenant espérer que son histoire aura changé la manière dont les hommes traitent leurs collègues féminines.
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