La pénurie de main-d'œuvre est un grave problème pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans tous les domaines du monde du travail, mais certains services essentiels sont forcés d'être réduit en raison du manque d’employés.
C’est le cas des services d’appels d’urgence de la Sûreté du Québec (SQ), alors qu’une menace plane toujours concernant la possibilité d’offrir le meilleur service possible aux gens de la région.
« Dans notre région, l’absence de personnel nous amène parfois près du point de rupture de services pour répondre aux nombreux appels de détresse de la population : À Saguenay, il y a eu plus d’une quinzaine de départs depuis 12 mois, dont plusieurs avaient une grande expérience, en 13 mois les heures supplémentaire dépassent le 1500 heures », mentionne Jimmy Tremblay, le président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
Le syndicat témoigne de la difficulté pour l’État de trouver et de retenir les employés expérimentés à l’intérieur des institutions publiques, ce qui crée une pression supplémentaire sur les autres employés du système.
« La relève est difficile à trouver dans les centres de gestion des appels de la SQ parce que les incitatifs financiers sont insuffisants et que le secteur municipal offre un salaire plus élevé pour des tâches similaires au service d’appels 9-1-1. À l’heure où tous les employeurs du Québec tentent d’attirer et de retenir le personnel nécessaire à leurs activités, la fonction publique du Québec semble penser qu’elle existe en dehors des contraintes du marché de l’emploi. Ça ne plus continuer comme cela », ajoute Jimmy Tremblay.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui représente environ 40 000 membres aux quatre coins de la province de Québec et 30 000 d'entre eux travaillent dans la fonction publique.
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