Québec annonçait ce matin une aide financière de 4,8 M$ pour permettre à des entreprises locales d’offrir des formations en soudage à leurs travailleurs.
L’annonce a été faite par la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Kateri Champagne-Jourdain, avec à ses côtés les députés de Lac-Saint-Jean et de Roberval, Éric Girard et Nancy Guillemette, ainsi que Carl Boily, directeur général de PERFORM et Marc-Pascal Harvey, directeur général du Centre de services scolaires du Lac-Saint-Jean.
Le nouveau programme sera en mesure d’accueillir 170 étudiants. Il mènera à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles soit en soudage-assemblage, en soudage-montage ou encore à une attestation d’études professionnelles en soudage semi-automatique.
Clientèle cible
Les formations, d’une durée allant de 14 à 18 mois et totalisant 1800 heures, se dérouleront en alternance travail-étude, une « formule qui permet de mieux assimiler les contenus théoriques en les appliquant directement en entreprises », mentionne la ministre.
Carl Boily indique que le programme s’adresse principalement « à des gens qui ont un intérêt pour la soudure, mais qui n’ont pas les compétences ». Il ajoute que le bassin des candidats sera surtout composé de personnes déjà à l’emploi d’une entreprise métallurgique et que l’on souhaite faire passer de journaliers à soudeurs, par exemple. Toutefois, certaines places seront aussi occupées par de toutes nouvelles ressources qui désirent intégrer un emploi de soudeur au sein des entreprises participantes.
Les formations seront offertes jusqu’à l’automne 2026 au CFP d’Alma, au CFP du Pays-des-Bleuets ainsi qu’au CPF Grand-Fjord.
Une formation attrayante
La majeure partie de l’enveloppe annoncée servira à la rémunération des étudiants, qui toucheront un salaire moyen de 25 $ de l’heure, à concurrence de 1000 heures, durant leur formation. Une mesure qui s’inscrit dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Selon la ministre de l’Emploi et de la Solidarité, quelque 50 entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean éprouvent actuellement des difficultés en lien avec le recrutement ou la formation de soudeurs.
« L’investissement annoncé aujourd’hui est très important pour le développement des compétences de nos travailleurs et de nos travailleuses et est essentiel pour maintenir la compétitivité de nos entreprises », estime pour sa part le député caquiste Éric Girard.
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