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Sans aucun doute, l’élection du républicain, Donald Trump, aura marqué l’année 2024. Cette ex-vedette d’une téléréalité, qui prend le pouvoir le 20 janvier prochain du pays le plus puissant du monde malgré une série de condamnations et de poursuites, se dresse encore au-dessus de la mêlée en ajoutant du cynisme pour narguer ses adversaires politiques.
Le président, Biden, en poste jusqu’à l’accession au pouvoir de Trump dans quelques jours, ne laisse pas sa chaise à la Maison-Blanche sans donner la réplique à son successeur. Il souffle un parfum de vengeance sur des décisions de toute fin de mandat.
Drapeaux en berne
Le décès de l’ex-président, Jimmy Carter, a fourni à Joe Biden l’occasion de mettre son successeur, Donald Trump, dans l’embarras. Avant de lui céder le pouvoir, il décrète récemment une journée de deuil national, pour Jimmy Carter, celui qui fut président démocrate de 1977 à 1981. Les drapeaux américains seront mis en berne pour une période d'un mois. Y compris lors de l'investiture de Donald Trump à Washington le 20 janvier.
Puis, dans le même temps, le président Biden annonce un dernier volet massif d’aide militaire et économique à l’Ukraine qui atteint les 6 milliards de dollars américains. La victoire de Trump, en novembre dernier, laissait plutôt présager que les EU tireront un trait sur de nouvelles aides à l’Ukraine.
La cerise sur le gâteau
À la toute fin de la semaine dernière, le président sortant, Joe Biden, annonce qu’il remet des médailles ‘’à des citoyens qui, dans des périodes difficiles, ont agi avec honneur et droiture pour assurer que notre démocratie tienne ses promesses’’. Devant des applaudissements nourris, il a décoré l’ex-élue républicaine, Liz Cheney, elle aussi victime des menaces de Donald Trump. Ce dernier a déclaré qu’elle pourrait avoir des problèmes avec la justice quand il aura pris ses fonctions.
La fille de l’ex-vice-président, Dick Cheney, a présidé une commission d’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Le rapport de cette commission précisait que Donald Trump, en tant que responsable de ce soulèvement, ne devrait jamais plus avoir le droit d’occuper une fonction publique aux EU.
Liz Sheney, républicaine élue du Wyoming, est devenue la porte-parole du clan anti-Trump républicain en plus de faire campagne au côté de la candidate démocrate, Kamala Harris. Rien pour plaire à M. Trump.
Échec pour Trump
Plus récemment, comme pour refroidir davantage l’enthousiasme du prochain président des États-Unis, Mike Johnson, son candidat favori pour présider la Chambre basse de cette nouvelle législation, a essuyé un échec au premier tour. Cependant, au second tour, deux des trois représentants de la faible majorité républicaine ont changé d’avis et lui ont accordé leur vote. Ce qui démontre que, quoiqu’en disent Trump et son allié milliardaire, Élon Musk, le prochain mandat à la présidence de nos voisins du Sud ne sera pas un grand fleuve tranquille. Jos Bident, le premier, s’en réjouira.
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