
Un ex-membre des Forces armées canadiennes se retrouve devant la justice pour une accusation de voies de fait. L’homme, qui vient de se faire relâcher après 17 ans au sein des forces ce 16 décembre, évoque un choc post-traumatique vécu en Afghanistan pour demander une absolution conditionnelle de son dossier.
Selon le Quotidien, l’homme dans la quarantaine, également militaire du 425ᵉ Escadron d’appui tactique de l’Aviation royale canadienne de la 3ᵉ Escadre Bagotville, a été reconnu coupable de voies de fait et d’entrave à la justice pour des événements survenus en août 2023 à son appartement de La Baie. À cette époque, l’accusé refusait catégoriquement l’augmentation du coût de son loyer que son propriétaire lui réclamait et lorsque celui-ci est revenu à la charge pour avoir la somme manquante, c’est là que ce qu’on reproche au militaire a débuté.
Selon son avocat, Me Marco Robert, son client devrait avoir une absolution conditionnelle assortie de travaux communautaires afin de permettre à son client de recevoir la « cote » 3B dans son rapport de sortie plutôt que 5F. Selon lui, une absolution pourrait peut-être peser en sa faveur dans l’appel qu’il a logé auprès de l’armée, en mentionnant que la différence entre le 5F et le 3B est importante sur la pension du militaire et des services médicaux (physiques et psychologiques) dont il a besoin, même s’il n’est plus dans l’armée. Mentionnons que la juge dans cette affaire, l’honorable Sonia Rouleau, statuera sur la sentence à imposer le 27 février 2026. Également, il faut savoir que l’accusé a déjà bénéficié d’une absolution inconditionnelle pour une présence illégale dans un débit de boisson.
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