Après la tordeuse de l’épinette, voilà qu’un autre insecte menace les arbres québécois et force le gouvernement à agir: l’agrile du frêne.
D’origine d’Asie orientale, l’agrile réalise son cycle vital sur les frênes, qui même en pleine santé, peut les faire mourir en moins de trois ans. Actuellement sans prédateur sur le continent et doté d’une résistance exceptionnelle aux hivers québécois, l’insecte attaque à une vitesse effarante.
Dans la capitale nationale, les 500 000 frênes se retrouvent au cœur de la tempête, et d’ici 2032, 120 000 de ceux-ci situés dans les boisés municipaux pourraient être abattus.
La ville de Québec a mis en place du soutien pour les propriétaires qui ont des frênes sur leur terrain, afin de les abattre s’ils sont contaminés.
Depuis 2017, soit depuis la découverte de l’insecte dans le secteur Montcalm, ce sont trois millions de dollars par année qui ont été injectés. À terme, c’est la somme de 45 millions qui a été mise pour contrer l’agrile.
Dans le reste de la province, la situation est semblable.
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