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Même s’il fallait s’attendre à une hausse importante de nos taxes foncières en raison de l’augmentation de l’évaluation de nos propriétés, la plupart des contribuables affectés ne le prennent pas facilement. Ils en ont pas seulement contre la hausse elle-même, mais surtout, par la façon dont elle nous a été exposée.
À la présentation du budget faite le 3 décembre dernier, la mairesse Julie Dufour et son acolyte, le conseiller Michel Potvin, nous assuraient que l’augmentation significative de la valeur de nos maisons pour le prochain triennal ne signifierait pas une augmentation du compte de taxes résidentiel. En somme, on nous annonçait que la ville ne retirerait aucun montant de l’augmentation de la valeur des maisons.
C’était faux. Des experts en la matière, comme l’économiste Gilles Bergeron, l’ont démontré, et les analyses des chiffres nous le confirment.
Demi-vérités
Les manipulations de la vérité de l’ineffable président Trump trouvent des adeptes auprès de nos politiciens municipaux.
Tout juste à la rentrée de 2025, à la première séance du grand conseil, le conseiller Michel Potvin a profité de son tour de parole pour nous rouler dans la farine.
Il a attribué l’excellence du déneigement des rues de Saguenay au résultat du plan de modernisation de la direction générale. En clair, le passage d’une quarantaine d’employés temporaires au statut de permanents aurait permis une plus grande efficacité pour ramasser la neige.
M. Potvin a omis de dire qu’il n’a presque pas neigé en décembre et que janvier s’est contenté de courtes périodes de neige. On verra à la fin de l’hiver si la modernisation donne des résultats.
Mensonge et excuses
Interrogée peu après la séance du conseil de février à propos des dépenses jugées excessives en rapport avec les frais juridiques de la ville de Saguenay, la mairesse répond à notre reporter qu’ils ne sont pas supérieurs aux dépenses engendrées par le procès de La Prière sous l’administration Tremblay. Et à la question concernant le choix des avocats du groupe Trivium, la mairesse laisse entendre que Jean Tremblay devrait être content puisqu’ils ont acquis son bureau de notaire et l’ont, pour ainsi dire, « sauvé ».
L’ex-maire Tremblay, qui se garde loin de la politique municipale, est tout de même intervenu. « Là, il s’agit de faussetés et d’attaques personnelles. Je ne pouvais laisser passer de pareilles erreurs », a expliqué Jean Tremblay au micro de la station du 92,5 CKAJ Ma radio d’Ici.
Encore là, les commentaires de la mairesse étaient très loin de la vérité. Tellement faux qu’elle a senti le besoin de présenter ses excuses au principal intéressé.
La cause touchant la prière à l’hôtel de ville n’a rien coûté aux citoyens. Le maire avait lancé une collecte de fonds populaire pour payer les frais d’avocats. Quant à son bureau de notaire, il a été vendu en 1998 au notaire André Lessard, bien avant donc que Trivium vienne s’installer à Saguenay à l’invitation du cabinet de la mairesse.
« Plus le mensonge est gros, plus il semble accepté », comme disait Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande du régime nazi. On en est rendus là, à Saguenay.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org