Justin Trudeau a survécu au vote de non-confiance conservateur du mercredi 25 septembre grâce à l’appui du NPD et du Bloc Québécois. Cependant, le Bloc informe que son soutien ne vient pas de gaieté de cœur.
C’est 211 députés de la Chambre des Communes d’Ottawa qui ont voté contre la motion de censure, alors que 120 députés ont voté pour. Malgré l’appui du Bloc, le chef du parti, Yves-François Blanchet, a placé un ultimatum aux libéraux pour éviter de faire tomber leur gouvernement avant Noël. Cet ultimatum tient autour de l’application de deux lois. Premièrement, la loi C-319, qui vise à égaliser les revenus des retraités de 64 à 75 ans à ceux de plus de 75 ans, qui reçoivent 10% de plus dans leur pension mensuelle. Et deuxièmement, la loi C-282 sur la gestion de l’offre, qui traîne depuis près de deux ans. M. Blanchet a sommé le premier ministre d’agir sur ces deux projets de lois bloquistes et que si les lois n’étaient pas mises en œuvre avant le 29 octobre 2024, son parti initierait des discussions avec les différents partis d’opposition dans le but de renverser le gouvernement de Justin Trudeau.
Yves-François Blanchet a déclaré que son travail est de servir les Québécoises et les Québécois et personne d’autre, et a renchéri que dès que le gouvernement libéral impopulaire et usé démontre qu’il n’est plus utile aux Québécois, il serait temps de donner la possibilité de revoir la composition de la Chambre des communes.
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