C’est un triste jour que vivent les résidents de la municipalité de Saint-Ludger-de-Milot ce vendredi. C’est aujourd’hui que le licenciement collectif des 97 travailleuses et travailleurs de la Coopérative forestière de Petit Paris prend effet.
Le syndicat de la CSN, qui représente les intérêts des travailleurs locaux, cite par voie de communiqué que les espoirs de réouverture sont extrêmement minces et que tout porte à croire que le village va perdre son principal employeur pour de bon. La CSN estime que la fermeture est le symptôme des difficultés vécues par plusieurs entreprises du Québec dans le secteur du bois de sciage, qui est aux prises avec des tarifs douaniers américains en hausse, un prix du bois relativement bas et une incertitude sur l’approvisionnement des usines à moyen et à long terme.
François Énault, 1er vice-président de la CSN, croit que le gouvernement du Québec doit porter une plus grande attention au secteur forestier, que le tout devrait être l’une de ses priorités, mais qu’il préfère subventionner une usine suédoise de batterie qui est au bord de la faillite, faisant ainsi référence à Northvolt.
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