Celui a occupé des postes comme entraîneur-chef, entraîneur adjoint, directeur général et même joueur dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Yanick Jean est clair sur les façons de faire les choses dans le hockey junior: « Tout a changé depuis que j’ai commencé».
Au courant des derniers mois, le hockey junior, plus précisément la LHJMQ a été secoué par de nombreuses allégations concernant des histoires à caractère sexuelle, de culture toxique, d’initiations dégradantes et de plusieurs autres dossiers qui se sont retrouvés sur le devant de la scène dans les derniers mois.
Durant le bilan de la saison 2022-2023 des Saguenéens de Chicoutimi, les trois intervenants qui étaient présents, Yanick Jean, le directeur général et entraîneur-chef, Richard Létourneau, président et Serge Proulx, le directeur des opérations se sont tous faits questionné sur les multiples dossiers et le changement de culture qui s’opére dans le hockey junior.
Le premier à se prononcer sur le sujet a été Yanick Jean qui estime que « tout a changé, que ce soit l’approche avec les jeunes, la manière qu’on les développe, pour l’école, il y a des progrès incroyables qui ont été faits depuis 30-40 ans dans notre ligue. Il faut s’ajuster, mais je pense qu’on est à la réalité de 2023, car il y a 20-30 ans, on avait un entraîneur-chef et un entraîneur-adjoint à temps partiel».
Il a aussi indiqué que les équipes de la LHJMQ étaient rendues avec plusieurs entraîneurs-adjoints à temps plein, des thérapeutes sportifs et des physiothérapeutes, des psychologues, des préparateurs mentales, ainsi que des préparateurs physiques, ce qui donne des outils supplémentaires aux équipes pour aider les jeunes.
Est-ce que le principal intéressé, qui était derrière le banc de son équipe en plein durant les séries éliminatoires au moment où les histoires se sont retrouvées sur la place publique, a été distrait? « Ce n’est pas une distraction, mais une déception, comme à chaque fois que la ligue est éclaboussée par des histoires. J’ai joué dans la ligue, il y a longtemps, j’ai été adjoint, je suis entraîneur et j’ai beaucoup de respect pour les gens qui travaillent et qui ont joué. Pour moi c’est tellement une belle ligue que c’est plus de la déception que de la distraction».
Yanick Jean est d’avis que l’histoire entourant les allégations de Carl Latulippe concernant des actes de violence, d’intimidation et des agressions commises par des joueurs vétérans sur des recrues en 1994-95, n’a eu aucun impact sur les joueurs de l’édition actuelle.
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