Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est la région où le taux de prescription de médicaments pour le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est le plus élevé au Québec.
Selon l’Institut national de la santé publique du Québec(INSPQ), 14,4 % des jeunes qui sont âgés de moins de 24 ans sont actuellement sous médication sur le territoire régional.
Pour donner un exemple concret du taux élevé, on remarque que seulement 3,2 % des jeunes dans la même tranche d'âge à Montréal sont sous médication pour un TDAH.
Pour l’ensemble de la province, le taux est de 7,7 % chez les jeunes de moins de 24 ans, il s’agit d’une hausse selon l’Institut national de la santé publique du Québec(INSPQ).
« Dans une étude précédente de l’INSPQ, la prévalence du TDAH s’établissait à 10 %. Le TDAH s’accompagne d’un certain nombre de comorbidités psychiatriques ou comportementales. Les personnes touchées se retrouvent plus sujettes aux traumatismes, blessures, troubles de conduite ou liés à la consommation de substances, au décès par accident et même par suicide. L’usage de la médicamentation atténue ces risques », souligne le professeur titulaire au département de psychiatrie de l’Université de Montréal, Alain Lesage.
Selon le docteur Lesage, il existe plusieurs hypothèses concernant le haut taux dans la région comme la prévalence épidémiologique du TDAH en raison des différences géographiques, des approches cliniques différentes pour traiter le trouble selon les régions ou une plus grande accessibilité dans la région pour voir un spécialiste.
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