Avec des taux d’inoccupation des espaces commerciaux qui surpassent les 7 %, la situation des artères principales des centres-villes du Saguenay–Lac-Saint-Jean demeure difficile.
C’est ce qu’indique la dernière édition de l’étude d’inoccupation réalisée par la firme d’évaluateurs et gestionnaires Côté Mercier. Cette étude couvre 11 régions administratives et analyse 63 artères commerciales, dans lesquelles on retrouve 7 593 places d’affaires. De toutes les artères analysées dans la région, c’est la rue Saint-Dominique, à Jonquière, qui fait figure de parent pauvre, alors que 14,5 % des 69 locaux commerciaux sont vides. La situation s’est dégradée comparativement à 2021 (9,5 %).
La rue Racine à Chicoutimi figure en meilleure position, puisque 7,9 % des 114 places d’affaires ne sont pas occupées, une amélioration (12 % en 2021). Toujours à Chicoutimi, le boulevard Talbot continue d’être une place de choix. Seulement 4,3 % des 210 locaux sont inoccupés, une amélioration de 0,5 % La mesure réalisée sur le territoire de la ville d’Alma fait état d’un taux inoccupation de 7,5 % pour les 294 places d’affaires.
Le Quotidien a comparé les statistiques de Saguenay avec d’autres villes de même envergure. Le boulevard des Forges à Trois-Rivières affiche un taux d’inoccupation de 3,3 % sur 212 places d’affaires, tandis que le taux du boulevard des Récollets se situe à 2,6 %. À Drummondville, le taux d’inoccupation des 191 places d’affaires se situe à 4,2 %, un niveau stable avec 2021.
Invité à réagir aux résultats de l’étude pour Chicoutimi, Charles Boudreault, président de l’Association des centres-villes, affirme être toujours préoccupé par la hausse du taux d’inoccupation, même si l’organisme œuvre davantage dans l’animation du centre-ville. « C’est davantage Promotion Saguenay qui a les moyens de contrer cette situation. Si on veut qu’un centre-ville soit occupé, il faut que ce soit beau, attrayant et propre, mais il faut se donner une vision du développement”.
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