Le nouveau système pour faire le suivi des maladies à déclaration obligatoire, instauré par Québec en décembre 2020, bien qu’utile, comprend un léger problème de confidentialité. En effet, seule la Direction de santé publique de Montréal a choisi d’interrompre la saisie de certaines données dans le système.
Le Système d’information de gestion des maladies infectieuses, qui comprend plusieurs infections transmissibles sexuellement comme la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia, a présenté, en date du 23 août, des enjeux de conformité juridique liés à la confidentialité. La Presse a d’ailleurs contacté le CIUSSS, qui a précisé que la Santé publique de Montréal continue d’utiliser le SI-GMI, mais uniquement les données minimales requises, alors que les autres directions régionales de santé publique continuent de mettre dans le système le nom des patients atteints de maladies à déclaration obligatoire.
Des vérifications et des analyses sont présentement en cours. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a assuré que la situation est prise au sérieux.
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