Le directeur-général de la Société de transport de Saguenay (STS), Frédéric Michel, a été questionné pour la première fois par l’avocat de l’ex-DG de la STS, Jean-Luc Roberge, Me Marius Ménard. Durant toute la journée de mardi, Me Ménard a interrogé le DG sur son rôle et ses tâches au sein de la STS sous la direction de M. Roberge, alors qu’il était directeur-général adjoint.

Les questions de Me Ménard ont principalement porté sur la différence entre les tâches de la description de poste de directeur-général adjoint et les tâches réelles qu’à effectué M. Michel. Ce dernier a décrit son rôle comme celui d’une “plante verte”, consistant à optimiser les pratiques de l’industrie grâce à son expérience en droit. Cependant, l’ex-DG de la STS le réprimandait souvent lorsqu’il mentionnait des problèmes au sein de la société de transport. 

Ce qui est ressorti de son témoignage, entre autres, est que M. Roberge dictait quoi faire aux différents directeurs, et ce, au jour le jour. Le DG de la STS a aussi expliqué que la directrice des ressources humaines de la STS de l’époque et conjointe de M. Roberge, Mélanie Tremblay, avait une grande difficulté à mener à bon port ses tâches, M. Michel citant un retard de plusieurs années en ce qui concerne l’équité salariale, demandée à plusieurs reprises par la CNESST. En plus de cela, Frédéric Michel a montré plusieurs autres manquements de Jean-Luc Roberge, comme prendre des décisions sans réellement obtenir l’accord du conseil d’administration et d’ignorer plusieurs directeurs mentionnant un manque de ressources et des problèmes au sein de l’administration.

Ces problèmes auraient justement été mentionnés par l’actuel chef planification et support technologique de la STS, Sébastien Comeau qui, selon Me Ménard, serait témoin lors de la prochaine journée du procès de même que Marc Pettersen ce mercredi, qui débutera avec la fin du questionnement de Frédéric Michel.