
La façon de faire en ce qui a trait à la manière avec laquelle l’ex-directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS), Jean-Luc Roberge, a été ouvertement dénoncée mercredi, lors des audiences où il conteste son renvoi devant le Tribunal administratif du travail (TAT).
Selon Mélanie Tremblay, ex-directrice des ressources humaines de la STS et conjointe de M. Roberge depuis 2015, il est clair que la façon de faire dans ce congédiement visait carrément à le détruire. Le Quotidien cite que selon les dires du témoin, à peine M. Roberge avait reçu sa lettre de congédiement, que déjà, la nouvelle sortait dans les médias. Mélanie Tremblay reproche à la STS d’avoir envoyé un communiqué de presse aux médias avant même que M. Roberge ne prévienne ses parents et sa famille, ce qu’elle n’avait jamais vu en 20 ans d’expérience.
Aussi, alors que Mélanie Tremblay n’était plus à l’emploi de la STS depuis mars 2022, le nouveau directeur général Frédéric Michel, qui selon ses dires avait beaucoup changé, lui aurait demandé de venir signer des chèques, puisque plus personne n’était disponible pour le faire. Elle a refusé. Monsieur Michel lui a alors demandé de signer un document indiquant qu’elle refusait de signer les chèques, et un autre qui lui demandait de désigner des personnes pour le faire à sa place. Sur ce document, des suggestions de noms figuraient déjà, dont ceux de Sébastien Comeau, du conseiller municipal Michel Tremblay, mais pas celui de Jean-Luc Roberge. Elle n’acceptait pas de prendre la responsabilité de désigner quelqu’un, et est partie sans signer aucun des deux documents.
Les audiences devraient reprendre jeudi avec le contre-interrogatoire de Mme Tremblay par Me Félix-Antoine Michaud, suivi des témoignages de Marc Pettersen, Jean-Marc Crevier et Michel Tremblay.
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