C’est ce dimanche 30 juin, 21h30, que sera présenté gratuitement en plein-air le spectacle « Spécial Elvis», par le chanteur bien connu Steeve Desgagné. Ce dernier, sur la scène de "Jonquière en Musique" (parc de la rivière-aux-Sables), sera accompagné de son groupe le Graceband, composé de huit musiciens chevronnés. La natif bien connu d’Arvida, qui sera précédé dès 20 heures par le groupe rétro «Les Big Wheels»,  promet un feu roulant de 90 minutes de succès connus du King. Le tout étant présenté en l’honneur du 25^e anniversaire du Calypso de Jonquière.   

« Ce sera vraiment un show «grand public», non-stop. Je veux m’amuser avec le public. On commencera fort et on finira fort », promet le chanteur, accompagné sur scène par les musiciens Denis Murray, François et Martin Tremblay, André Lessard, Andréa Doucet, Zack et Richard Desgagné, de même que par Pascal Villeneuve, qui est aussi le propriétaire du Calypso depuis 25 ans.

25 ans d’histoire

Pour les plus jeunes, rappelons que le Calypso a débuté son histoire en février 1999 dans la salle des Chevaliers de Colomb sur la rue Pelletier à Jonquière. Puis, il y a eu le déménagement dans l’ancienne bâtisse de Saguenay Auto en bas de la côte St-Dominique en 2002, pour ensuite se retrouver sur la rue D’Auteuil en 2011. Un feu ravagea alors la salle, qui fut reconstruite l'année suivante. Pascal Villeneuve et Stéphanie Lapointe en étaient alors les propriétaires, jusqu’à ce que M. Villeneuve rachète les parts de cette dernière en 2018.

Pascal Villeneuve, propriétaire du Calypso et aussi membre du Graceband, en compagnie du chanteur Steeve Desgagné. (Photo: André Deschênes)

Grosse foule

Depuis 2012, et sous différentes thématiques, Steeve Desgagné a presque «élu résidence» à la salle de la rue D’Auteuil de Jonquière, pour un total de 183 représentations. Et il sera notamment de retour à l’automne avec une 9^e saison de la formule « En mode party ». L’artiste en lui ressent aussi moins l’envie de se produire à l’extérieur, quoiqu’il ne dirait pas non à se produire en casino, ses spectacles se prêtant merveilleusement bien dans ce cadre.

« En allant moins à l’extérieur de la région, on se rend compte aussi, Pascal et moi, que beaucoup de gens de l’extérieur viennent voir nos shows au Calypso. Et c’est pour ces gens-là qu’on présente le show de dimanche soir. Pour leur dire un gros MERCI. Personnellement, si on avait une grosse foule, voire même record, pour le gars de Jonquière que je suis ce serait le summum! », ajoute le leader du Graceband.

Image forte

Tout en l’interprétant, et plus les années passent, Steeve Desgagné prend volontairement une certaine distance  avec l’image que se font d’Elvis certains fans inconditionnels. « Pas question pour moi de chanter en «jumpsuit», ou de me teindre les cheveux en noir. Je grisonne, et je garde ça comme ça! ». Le chanteur confie que d’interpréter les succès du King depuis toutes ces années est une chose. Mais de composer avec l’image que les gens s’en font en est une autre.

« L’image d’Elvis est très forte dans la mémoire des gens. Et cette image me parle moins, ou pas du tout ». Et comment se visualise-t-il, d’ici quelques années? « Une chose est sûre, le jour où j’arrêterai de faire de la musique, c’est pas demain la veille. Jouer, sans avoir de pression, c’est aussi un plaisir. C’est ce que je vis, entre autres, quand je joue en trio. Et ça, ça me ressemble davantage. Je ne pense pas d’avance au jour où j’arrêterai de faire de la musique. Je sens plutôt que quand ça va arriver, ça va se faire naturellement ». 

Steeve, en formule trio, avec son frère Richard Desgagné (batterie) et le bassiste Michel Duchesne. Un mode de musique sans pression, comme il l'aime. Parallèlement, il entamera aussi son spectacle "En mode Party" cet automne pour une 9e saison au Calypso avec le Graceband. (Photo: Facebook)

Davantage…auteur

En-dehors du Elvis, l’arvidien chante dans tous les styles, du country ou du crooner, en passant par le rétro ou le folk, pour ne nommer que ceux-là. Quel genre aimerait-il explorer davantage dans un futur rapproché? « Peut-être que je devrais me faire davantage confiance, et foncer dans la création de mon propre matériel.  On a beaucoup chanté de chansons des autres, chanter mes propres créations me tente beaucoup ». Il a d’ailleurs tâté le terrain avec la mise au monde de sa 1e œuvre, la chanson « Ma belle brune ». 

Futur grand-père

Celui qui occupe ses journées comme menuisier à 40 heures/semaine pour Construction EGL savoure se vie à plein, goûtant toujours avec autant de plaisir le camping, la pêche, ou les ballades en Harley Davidson avec sa conjointe Chantale…et l’approche d’un changement de statut familial à l’automne. « Mon plus vieux, Maxim, et sa conjointe Maïna me feront grand-père ». Sent-il le poids des années? « On vieillit, comme tout le monde. Mais je me garde en forme. Je me vois travailler encore quelques années dans le monde de la construction. Je suis en forme, alors…pourquoi pas? De plus en plus, je choisis ma qualité de vie », conclut-il.