
Le conseiller municipal Serge Gaudreault persiste et signe: il veut des réponses claires de la Direction générale de la ville de Saguenay.
L’échevin chicoutimien raconte dans une missive transmise aux médias le 26 mai 2025 qu’il avait à nouveau soumis son questionnement au directeur général Gabriel Rioux le 12 mai dernier, dans une lettre qu’il lui a remise en mains propres, sur le fait que le même avocat, Félix-Antoine Michaud, représente à la fois la mairesse et les 4 membres de l’Exécutif, de même que la ville de Saguenay, les deux causes opposant tout ce monde à l’ex-greffière Caroline Dion.
On se rappellera que cette dernière poursuit les cinq premiers pour un montant de 600 000 $ pour atteinte à sa réputation, et parallèlement conteste son congédiement devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Me Michaud est d’office dans les deux procédures.
Interpellé en pleine séance
Le conseiller Gaudreault avait notamment interpelé M. Rioux lors de l'assemblée régulière du conseil du 6 mai dernier pour tenter d'obtenir des réponses à ses questions. Ce dernier s'était alors empressé d'inviter le conseiller à aller le rencontrer à son bureau pour toutes réponses (plutôt que de le faire publiquement en séance), visite qui fut faite six jours plus tard. Serge Gaudreault, qui évoque le conflit d’intérêts, dénonce le silence persistant du DG de Saguenay sur la question légale et sur d’autres points. Il a notamment consulté la firme d’avocats Morency pour valider ses inquiétudes et questionnements.
M. Gaudreault demande donc à Gabriel Rioux de lui répondre clairement, dénonçant du coup un manque de transparence et de collaboration de la part de la direction générale. Il fixe même le 30 mai prochain comme date limite pour obtenir les réponses à ses questions, à défaut de quoi il fera rebondir le dossier à la séance du conseil de ville du 3 juin prochain.
" L’objectif était de me permettre de remplir adéquatement mes fonctions d’élu, dans l’intérêt supérieur des citoyens de Saguenay. Mes préoccupations sont demeurées lettre morte. Pourquoi donc? Je tiens à rappeler qu’il est de mon devoir, comme conseiller municipal, de protéger l’intégrité de l’institution et de défendre le droit des contribuables et des citoyens à ce que tous les élus aient accès à toute l’information pertinente avant d’engager des fonds publics. Gérer l’argent des contribuables, c’est le faire avec la même rigueur que s’il s’agissait de notre propre portefeuille. C’est une question de respect, de responsabilité et de bon sens", conclut-il.
Ci-dessous le courriel envoyé aux médias:

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