(JFD) - Saguenay dépensera deux fois plus d’argent en 2024 pour maintenir ses infrastructures et réaliser des projets qu’en 2023. Les élus ont adopté ce midi un nouveau plan triennal d’immobilisations (PTI) qui prévoit des investissements de 142,1 M$ l’an prochain comparativement à 68,3 M$ cette année.
Cette forte hausse s’explique notamment des dépenses supplémentaires pour la réfection du stationnement à étages de Chicoutimi (20 M$), des travaux d’asphaltage (12 M$ de plus), la construction d’une piscine extérieure (4,6 M$), la rénovation du stade Richard-Desmeules (6,2 M$), la modernisation des centres de ski (5 M$) et 5,9 M$ pour les PFAS à La Baie.
Pas moins de 6,6 M$ seront aussi investis dans le réseau d’aqueduc et d’égout, 500 000$ pour le parc de la Rivière-aux-Sables, 1,5 M$ pour la finalisation du village portuaire de La Baie et 2,3 M$ pour les pistes cyclables.
Saguenay prévoit également une enveloppe de 3,2 M$ en 2024 pour le développement des parcs industriels, 2,4 M$ pour la mise aux normes du Centre Georges-Vézina et 3 M$ pour la réfection de la piscine du Cégep de Chicoutimi.
C’est dans l’asphaltage et la réfection des rues que la ville investira le plus l’an prochain avec 26 M$ au total.
« On n’a pas le choix, a commenté le président de la commission des finances, le conseiller Michel Potvin, parce les routes sont dans un piteux état et on a du retard à combler. On a décidé de régler le problème. Il faut aussi investir plus pour maintenir notre réseau d’aqueduc et d’égout, parce que les conduites s’effondrent à droite et à gauche. On prévoit investir jusqu’à 40 M$ en 2025. »
Si Saguenay peut ainsi aller de l’avant, c’est parce que ses finances se sont améliorées, a répété le grand argentier de la ville. La ville dispose d’une réserve de 20 M$, a souligné Michel Potvin, qui espère également obtenir le plus de financement possible de Québec.
« C’est sûr qu’il y a un risque et qu’en fin de compte, on devra peut-être augmenté les taxes de 2 % en 2026. Le gouvernement doit nous aider. Il se dit le gouvernement des régions et on verra s’il nous écoute. Pour le moment, c’est plus le gouvernement de Montréal. »
De son côté, la mairesse Julie Dufour s’est dite très fière que le PTI soit adopté plus tôt que les années précédentes.
« C’est long, octroyer des contrats, et ça va nous permettre de réaliser des travaux plus tôt. L’an prochain, on espère l’adopter en septembre. »
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org