Même la présence de la berce du Caucase ne défraie plus les manchettes, elle demeure toujours bien implantée au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le Quotidien cite que le nombre de signalements à propos de cette plante toxique aurait augmenté dans les dernières années, bien qu’elle ne soit pas nécessairement en progression. Selon les données du ministère, 11 signalements de la plante avaient été transmis en 2019, ce nombre grimpant à 42 en 2024.

Comme plante exotique envahissante, la berce du Caucase préoccupe surtout en raison des blessures que peut causer sa sève toxique. Cette dernière, activée par le soleil, peut causer des dommages cutanés semblables à des brûlures douloureuses. L’inflammation infligée par ce type de berce se caractérise par une rougeur et de l’enflure.

Elle peut provoquer des cloques et des ampoules, ainsi que des brûlures au 1er et 2e degré. La berce du Caucase peut atteindre jusqu'à 5 m de hauteur, avec de larges feuilles pouvant mesurer 1,5 m de largeur par 3 m de longueur, alors que sa tige est recouverte de taches rouges. Si vous êtes aux prises avec une berce du Caucase sur votre propriété, le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean invite à la plus grande prudence.

L’organisation recommande le port de gants et d’un chandail à manches longues si vous tentez de retirer la plante. Jusqu’ici cette saison, la santé publique régionale n’enregistre aucune consultation faisant suite à une exposition à la berce du Caucase.