Saguenay (LT) - À l'occasion de la Semaine nationale du don d’organes et de tissus qui a cours actuellement, Transplant Québec souhaite ouvrir le dialogue quant à l’importance de signifier son consentement à son entourage sur la question du don d’organes. Au Québec, les refus familiaux constituent un frein majeur aux prélèvements d’organes et de tissus.
Au sein du système de santé québécois, le principe de consentement explicite s'applique. Un patient doit formellement confirmer son intention de donner ses organes et ses tissus. Si un patient peut préalablement témoigner de sa volonté d’être donneur, mais qu’il est dans l’incapacité de confirmer son choix au moment du don, c’est la famille qui est mandatée de prendre la décision.
Le médecin coordonnateur régional en don d’organes, le Dr Jean-Sébastien Bilodeau, précise que « la raison du refus est généralement liée aux moments émotifs qui entourent le décès d’un proche ». Dr Bilodeau soutient que bien qu’il soit plus difficile d’approcher les familles dans un tel contexte, il s’agit d'une étape critique du don d'organes.
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, des équipes de coordinations locales permettent de faciliter le processus entourant le don d’organes. Des experts de la santé spécialement formés fournissent un accompagnement adéquat aux familles. Cette initiative contribue à augmenter le nombre de donneurs potentiels dans la région. Le Dr Bilodeau souligne aussi l’importance de discuter préalablement avec son entourage pour confirmer son désir.
Selon lui, il demeure impératif de documenter son intention, soit en signant sa carte d’assurance maladie, en consentant au don d’organe via le régime de la RAMQ ou en l’inscrivant à ses documents notariés.
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