
Plusieurs acteurs du milieu des affaires au Québec, ainsi que l’association des étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) déplorent la décision du gouvernement provincial de fixer à 45 000 le nouveau seuil annuel d’immigration permanente pour les années 2026-2029.
Non seulement cela, mais l’abolition du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), fait aussi grandement réagir. Rappelons que ce programme visait à avantager les travailleurs étrangers ayant déjà étudié ou travaillé au Québec pour obtenir leur statut de résidence permanente. Un choix inconcevable, selon le PDG de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord, tout comme pour l’organisme Alliage 02. Le MAGE-UQAC est également déçu de la disparition définitive du PEQ. Aux dires de son coordonnateur général, Sadou Diallo, de nombreux étudiants étrangers quittent la province pour aller ailleurs au Canada afin d’obtenir leur résidence permanente. Le Programme de sélection des travailleurs québécois (PSTQ) deviendra la seule voie de sélection des travailleurs qualifiés. La décision du ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, prévoit aussi d’accueillir de manière permanente jusqu’à 61 000 nouveaux arrivants en 2025. S’ajoute parallèlement d’une baisse du nombre de travailleurs immigrants temporaires, alors que le gouvernement veut réduire de 13% le nombre de résidents non permanents d’ici 2029.
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