Les écoles de conduite du Saguenay-Lac-Saint-Jean entrevoient un problème pour recruter de la main-d’œuvre dans les prochaines années. Afin d’offrir des salaires plus compétitifs, les écoles demandent au gouvernement de pouvoir fixer eux-mêmes le prix des cours, ce qui permettrait de réaliser des profits et d’offrir des salaires plus avantageux.

Selon ce que rapporte le Quotidien, les jeunes ne sont pas intéressés par les salaires offerts actuellement. Josée Turcotte, propriétaire de quatre écoles Tecnic au Lac-Saint-Jean, raconte qu’elle a beaucoup d’employés âgés. Les jeunes, aussitôt qu’on leur dit le salaire, ils partent. 

Dans la province, le prix des cours est déterminé par la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). Le gouvernement veut ainsi éviter une hausse subite et arbitraire des prix. Partout dans la province, la formation coûte présentement 962 $.

Les écoles de la région demandent donc plus de flexibilité de la part de Québec, comme c’est le cas pour les cours de moto et de camion qui peuvent fixer eux-mêmes leurs prix. Les moniteurs y sont mieux payés et il n’y a pas de problème de rétention de main d’œuvre, selon Mme Turcotte.