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En plus de commenter l’actualité, Denis Lebel a accepté cette semaine de répondre à d’autres questions du journaliste de Trium Médias concernant son parcours. Voici donc le résumé de cet entretien.
Vous êtes natif de Roberval, mais de quel milieu êtes-vous et quelle formation avez-vous suivie ?
Je viens d’une famille modeste. Mon père était boulanger chez Cosette qui est devenue la boulangerie Perron. Il posait aussi des antennes pour les télévisions, mais il n’avait pas d’auto. Ce qui n’est pas banal, c’est qu’il a pu dire plus tard que son gars, moi, était devenu ministre des Transports. Quant à mes études, je n’ai qu’un secondaire 5. Je n’encourage pas ça parce que l’éducation, c’est la clé de la liberté, mais la vie a été bonne avec moi. J’ai été directeur de l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette et du village historique de Val-Jalbert. J’ai aussi travaillé 20 ans à l’Hôpital de Roberval en administration, ce qui m’a donné une bonne base. Mon arme cachée, c’est l’administration. Je sais lire les états financiers. Je suis d’abord un gars de chiffres.
Vous dites aussi que le sport a occupé beaucoup de place dans votre vie. Pour quelles raisons?
Je dirais même que la base de ma vie est simple, c’est le sport. J’ai joué tous les sports et si j’ai fait tout le reste, c’est à cause du sport. Je suis un gars qui travaille en équipe. J’ai notamment joué au badminton sur l’équipe du Québec, ce qui m’a permis de devenir bilingue. J’ai ainsi pu devenir responsable des relations avec les nageurs pour la Traversée du lac. À 20 ans, j’ai commencé à faire de l’international et j’ai été un peu partout dans le monde.
Malgré votre retrait de la vie publique, vous êtes toujours très actif. Que faites-vous?
Quand j’ai pris ma retraite, je ne me sentais plus utile et il fallait que je bouge encore. Je siège actuellement sur le conseil d’administration de la Société québécoise des infrastructures, à la demande du premier ministre Legault. Durant mon implication avec l’industrie forestière, j’ai aussi connu le bassiste des Cowboys Fringants Jérôme Dupras qui est devenu un grand ami. Il a un doctorat en foresterie et il a une entreprise, Habitat Nature, qui est spécialisée en changement climatique et en biodiversité. Je préside son conseil d’administration et ça me permet de côtoyer des plus jeunes que moi. Je suis également conseiller stratégique pour la firme de communication TACT.
Avez-vous l’intention de ralentir ou peut-être, de vous lancer à nouveau en politique?
Je vais continuer à m’impliquer, tant qu’on me fera confiance et que ma santé me le permettra. J’adore notamment mentorer des jeunes et je le fais avec plusieurs. Mais je n’ai pas l’intention de me représenter comme maire ou député. Je ne serai plus jamais candidat, mais je vais continuer à aider les organisations et les gens.
En terminant, qu’est-ce qu’on ne connaît pas de vous et qu’on serait surpris d’apprendre?
Plus jeune, j’ai été musicien. Je jouais de la trompette dans les cadets de Roberval et assez bien pour qu’on me donne les solos. J’en ai fait avec des orchestres après. Et je suis toujours aujourd’hui un maniaque de musique. J’écoute plusieurs genres de musique et je me ressource avec ça.
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