Les immigrants possédant un permis de conduire non reconnu par le Québec et qui échouent à leur examen pratique de conduite ne pourront plus conduire, rapporte le Journal de Québec ce jeudi.

Lorsqu’une personne immigrante qui possède ce genre de permis arrive au Québec, il a droit à une période de tolérance d’une durée de 6 mois, période durant laquelle il doit effectuer son examen de conduite pratique. Cependant, s’il échoue cet examen, il peut continuer à conduire durant ces 6 mois. 

Un projet de modification réglementaire viendra changer cette façon de fonctionner en début de 2025.  

Un conducteur ayant en sa possession un permis non reconnu qui échoue son examen pratique devra obtenir un permis d’apprenti conducteur, permis qui, rappelons-le, ne permet la conduite qu’en étant accompagné par un individu possédant un permis de conduire de classe 5 depuis au moins deux ans. 

Cette décision a été prise après que le gouvernement a remarqué que les immigrants sont responsables d’un plus grand nombre d’accidents que le reste de la population, ayant une fréquence d’accident de 7,5 par 1 000 titulaires de permis, alors que la fréquence chez les détenteurs de permis québécois est de 2,79. Le gouvernement Legault mentionne réfléchir à d’autres mesures d’encadrement concernant ces “nouveaux chauffeurs”.