
Dans un rapport rendu public la semaine dernière à Québec, une coroner critique les délais d’intervention et recommande aux autorités d’évaluer les pistes d’amélioration pour la prise en charge des patients lorsque les ambulances tardent à arriver sur place.
En janvier 2024, un homme de 88 ans demeurant à la Résidence Le Samoa, à Québec, avait été retrouvé au sol par un préposé aux bénéficiaires dans les alentours de 8 h 30. Le premier appel au 911 aurait été fait à 8 h 59, le deuxième à 9 h 45. Les ambulanciers sont finalement arrivés sur les lieux du drame à 11 h 23, soit presque deux heures et demie après le premier appel au 911. L’homme a été transporté à l’hôpital de l’Enfant-Jésus. Les médecins sur place ont diagnostiqué une rhabdomyolyse (destruction des tissus musculaires), le tout dégénérant en insuffisance rénale aiguë.
L’automne suivant cette catastrophe, le CIUSSS de la Capitale-Nationale a transmis au ministère de la Santé une demande pour ajouter plus de 35 000 heures de couverture ambulancière sur son territoire. Rappelons que récemment, les autorités provinciales ont annoncé une bonification de 12 410 heures.
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