Le journal Le Devoir a fait paraître un article plus tôt cette semaine, où on apprend qu’il est facile pour les mineurs d’obtenir des cartouches de vapotage qui dépasse la quantité légale de nicotine.
Le ministre de la Santé au Québec, Christian Dubé a été invité à se prononcer sur le dossier et concernant cette problématique il a mentionné que la situation est « inadmissible ».
Il entend aussi faire en sorte que les distributeurs se conforment à la loi qui est actuellement en place, même s’il n’a aucune idée du nombre de distributeurs de produits du tabac et de vapotage.
Cependant, la loi n’exige pour l’instant aucun permis particulier pour vendre au détail des produits du tabac ou de vapotage et le ministère de la Santé n’a pour l’instant établi aucun échéancier pour régler cette situation.
La Presse a d’ailleurs reçu une réponse du ministère par courriel: « La mise en œuvre d’un système de permis ou de licences tarifés de vente de produits du tabac et de vapotage a été effectivement identifiée parmi les mesures visant une réduction du tabagisme au Québec. Aucun échéancier n’a été précisé pour l’instant ».
L’exigence de permis permettrait la limitation de manière ‘’draconienne’’ de l’accès à des produits du tabac ou de vapotage et d’interdire la vente des produits à proximité des établissements scolaires.
En 2015, une recommandation aurait été faite au gouvernement dans un rapport d’une Commission d’examen sur la fiscalité québécoise où il était conseillé d’instaurer un système de permis à 250 $ pour financer la lutte au tabagisme.
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