L’annonce de la future construction de 79 logements d’Habitations Coderr au centre-ville de Chicoutimi ne fait pas que des heureux. La Fondation Mgr Léonce Bouchard, qui entretenait un projet similaire avec 50 logements au centre-ville, se questionne sur les avantages consentis à l’autre groupe, et sur le fait que le terrain qui a été offert au Groupe Coderr n’a pas d’abord été offert à la Fondation.

Rappelons que les administrateurs de la Fondation Léonce Bouchard ont d’abord dû refaire leurs devoirs récemment quant au terrain de l’ancien PACO, qu’ils envisageaient d’acquérir, la ville ayant changé son processus d’appel d’offres. Et le fait que la ville offre maintenant un terrain au Groupe Coderr, sans qu’il ait été offert à la Fondation comme possibilité, ajoute à la déception des administrateurs. Le projet de logements abordables de Coderr au centre-ville vient carrément nuire aux chances de la Fondation de pouvoir concrétiser son propre projet, qu’ils ont décidé de mettre sur pause. Joan Simard précise que la Fondation n’a absolument rien contre Coderr, qu’elle les trouve plutôt chanceux d’avoir obtenu ce fameux terrain.

La Fondation se retrousse donc les manches et souligne que la collaboration de la ville est nécessaire.

Joan Simard a-t-elle l’intention de discuter du dossier de manière urgente avec la mairesse Julie Dufour? Elle mentionne que le président d’arrondissement de Chicoutimi Jacques Cleary lui a tendu une perche.

La Fondation Mgr Léonce Bouchard est aussi propriétaire de l'ancien couvent des soeurs du St-Sacrement et de sa conversion. L'édifice y abrite une chapelle et la Maison d'Accueil pour sans-abri. Mme Simard conclut notre entretien en confirmant que des travaux urgents de maintenance et de mise aux normes devront y être réalisés, sur la toiture et aux fenêtres, dans un délai de un à quatre ans. Il s'agit là aussi de tout un défi, avec une facture qui est estimée, pour le moment, à 3,9 M$.