Pendant que Saguenay évoquait qu’il n’y avait aucun terrain disponible pour la construction d’un immeuble à 100 logements, d’autres villes à travers le Québec ont fait des pieds et des mains pour accueillir le projet, faute de terrains disponibles. Certaines villes ont même démoli un immeuble ou décontaminé un terrain expressément pour pouvoir accueillir le projet.
Sommairement, les villes de Montréal, Granby, Saint-Hyacinthe, Drummondville, Longueuil, Rimouski, Shawinigan, Lévis et Terrebonne vont réaliser les projets, alors que Saguenay a dit non. Le Quotidien rapporte que la ville de Saint-Hyacinthe a accepté de payer 3,5 M$ pour la démolition de l’ancienne caisse populaire et des travaux de pieutage du terrain. Le maire André Beauregard estime que pour une municipalité, la construction de 100 logements sociaux pour un investissement de 3,5 M$, « c’est une véritable aubaine ». Il ne voulait pas «regarder passer la parade», jugeant que c’est une chance qui ne passe pas deux fois.
Jean-Marc Crevier persiste et signe
Le maire de Shawinigan, Michel Angers dit qu’il était aussi prêt à démolir un immeuble et à décontaminer un terrain, alors que la ville de Drummondville certifie que le promoteur était disposé à laisser du temps aux municipalités pour identifier les terrains nécessaires. Rappelons que Saguenay se disait trop serrée dans les délais. Le conseiller municipal de Saguenay, Jean-Marc Crevier, n’accepte toujours pas les explications fournies par la mairesse et de la Ville pour décliner le projet, comme quoi les délais étaient trop serrés et qu’il n’y avait pas de terrain disponible. Il cite que le terrain de l'ancienne église Saint-Joachim est un exemple où il aurait été possible d'évaluer rapidement, selon lui.
Rappelons que le terrain de l’ancien Paco est aussi toujours disponible à Chicoutimi, alors que le Groupe Boudreault a renoncé à y construire son projet d’habitations.
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