
Il y a un peu plus d’un an, le 3 mai 2022, la juge Sandra Bouchard de la Cour Supérieure du Québec, approuvait l’Entente de règlement du recours collectif dans l’affaire de M. Paul-André Harvey.
L’Entente de règlement comporte l’engagement de l’Évêque à mettre en place un Programme de mesures réparatrices. L’objectif du Programme est de réparer, en partie, les torts causés aux personnes survivantes en ouvrant la porte à leur participation, de détecter la présence d’abus sexuels au sein du diocèse et d’assurer la prévention de ceux-ci. Un an plus tard, Mgr René Guay publie dans une lettre adressée aux médias un compte-rendu où le Programme en est rendu.
On y apprend que bien librement, des survivantes, sous réserve de préserver leur anonymat, ont manifesté leur intention de contribuer à l’instauration du Programme. Comme première action concrète, un Comité diocésain des mesures réparatrices a été mis sur pied.
Dans le Programme, l’audit organisationnel consiste aussi à mettre en œuvre des enquêtes annuelles au sein du diocèse, réalisées par un tiers indépendant, notamment auprès des agents de pastorale et des publics bénéficiaires de leurs services, à partir d’échantillons représentatifs, ayant pour effet de détecter et de prévenir les abus sexuels.
Pour les prochaines étapes, Mgr Guay mentionne que l’Église diocésaine sera fidèle à poursuivre son engagement selon le calendrier d’exécution anticipé pour chacune des mesures du Programme, et remercie les membres du Comité diocésain du Programme de mesures réparatrices pour leur générosité et leur travail. Il exprime aussi sa reconnaissance à toutes les
personnes engagées dans la réalisation concrète des différentes mesures du Programme afin que plus jamais tout cela ne se reproduise.
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