En cette semaine nationale des personnes proches aidantes, le Centre canadien d'excellence pour les aidants (CCEA) dévoile un rapport, dont Le Soleil a obtenu copie en exclusivité, qui réclame plus de soutien financier et même un salaire de l’État pour épauler les proches aidants.
Présentement, une personne sur quatre s’identifie comme aidant, et une sur deux sera appelée à le devenir à un moment au cours de sa vie, selon le Centre. Le rapport démontre, entre autres, que plus de 7,8 millions de Canadiens âgés de plus de 15 ans fournissent environ 20 heures par semaine de soins non rémunérés.
En entrevue ce lundi au 92,5, la proche aidante et patiente -partenaire du CIUSSS 02, Nicole Tremblay, se demande comment on pourrait mesurer le travail ou le bénévolat des proches aidants afin de leur verser un salaire. Elle apporte tout de même (ci-dessous en audio) une suggestion quant au mode de rémunération qui pourrait être offert.
Selon James Janeiro, directeur des politiques et relations gouvernementales au CCEA, le financement des proches aidants par l’État est absolument nécessaire pour compenser les heures de travail perdues par les aidants naturels, en raison notamment de leur temps consacré à leurs proches malades, plusieurs aidants devant arrêter de travailler à temps plein. Au Québec, environ 21 % des Québécois et Québécoises sont des proches aidants, ce qui représente environ 1,5 millions de personnes.
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