C’est ce mercredi matin que s’est poursuivi le procès de Marc-André Grenon devant le tribunal, avec l’interrogatoire d’une seconde biologiste judiciaire, Caroline Paquet. Celle-ci a expliqué au jury que du sang a été prélevé sur le t-shirt de Guylaine Potvin et sur une ceinture, de même que de la salive. Cependant, aucune trace de sperme n’a été retrouvée sur le corps de la victime. 

Mme Paquet a rappelé au jury que l’ADN est la base de son travail, celle qui est en poste au Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale de Montréal depuis 2005 et qui est aussi devenue coordonnatrice des dossiers non résolus en biologie depuis 2001. Différentes pièces à conviction sont reçues dans son laboratoire, puis sont analysées afin de tenter d’établir des profils génétiques. Dans le cas de l’étudiante de 19 ans retrouvée morte dans son appartement de la rue Panet à Jonquière en avril 2000, plusieurs pièces avaient été soumises au laboratoire à l’époque. 

Caroline Paquet continue son témoignage ce mercredi après-midi au palais de justice de Chicoutimi.