
À 13 jours de la date limite du dévoilement du verdict de la Cour dans le procès opposant Julie Dufour au Directeur général des élections du Québec (DGEQ), le chroniqueur politique du 92,5 Ma radio d’Ici Ghislain Harvey se pose toujours des questions sur le déroulement du procès de la mairesse qui s’est déroulé récemment.
Un élément-clé qu’il s’attendait à voir survenir pendant les procédures n’a pas eu lieu. Dans sa chronique, de retour jeudi matin dans l’émission “Réveillez-vous”, Ghislain Harvey a fait part de son questionnement.
«Ça me laissera toujours songeur, ce procès-là. Quand Mme Vaillancourt a dit sous serment que deux proches personnes, conseillers Jean-François Lalonde et Bruce Aziz, ont assisté à une réunion où ils ont entendu, selon Mme Vaillancourt, qui dit elle-même qu'elle était là, que Mme Dufour avait dit que M. Crevier ne serait plus candidat, puis gérerait les conventions collectives, j'ai toujours été surpris, puis je suis encore surpris, que ni le procureur de Mme Dufour, ni le procureur du directeur général des élections n'ont pas fait venir ces deux témoins-là pour les questionner.»
Ghislain Harvey rappelle qu’au cas où elle serait reconnue coupable de manœuvres électorales frauduleuses, la mairesse de Saguenay Julie Dufour risque gros.
«Ça peut mettre fin carrément à la carrière politique de Mme Dufour, puis jeter un blâme incroyable. Tu te présente pas maire d'une ville pour avoir un procès, puis ça fait quoi ça comme conseille le municipal pendant deux ans? Ça fait une division, ça fait que la ville n'avance pas, puis les gens ne sont pas tellement fiers de la mairesse, puis d'un certain nombre de conseillers. Ça a donné sort comme résultat.»
Concernant le fait que les conseillers de Saguenay ne semblent pas vouloir appuyer le conseiller municipal Serge Gaudreault dans sa quête pour obtenir de la transparence dans la transmission de documents aux élus, Ghislain Harvey a analysé le silence des conseillers de Saguenay. Et voici ce qu’il en analyse.
«Je comprends un peu Serge quand qu'il hésitait. Il va dire qu'il y a des conseillers qui le pensent et ils le font pas. La première priorité des conseillers, c'est temps-ci, c'est de se faire réélire pour ceux qui se représentent. Ça fait qu'ils vont lui dire qu'ils l'appuient, mais dans le fond, ils ne veulent pas trop n'en parler, ils veulent du calme, d'ici aux élections.»
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org