Le monde du hockey junior est à nouveau éclaboussé par des accusations de viol collectif.
Selon ce que cite un chroniqueur de Radio-Canada, les événements se seraient produits à l’automne 2016 à Drummondville. Une adolescente de 15 ans aurait alors été agressée sexuellement par trois jeunes hommes, dont deux portaient les couleurs des Voltigeurs de Drummondville. Au moment de la présumée agression, deux des trois joueurs étaient d’âge mineur. Le troisième, Noah Corson, était majeur. Cet ancien joueur des Voltigeurs est le fils de l’ex-joueur du Canadien Shayne Corson. Noah Corson est accusé d’avoir agressé sexuellement une plaignante de moins de 16 ans en compagnie d’autres personnes. Il a renoncé à son enquête préliminaire et doit comparaître au palais de justice de Drummondville en juin prochain. Aucune réponse à l'accusation n’a encore été déposée par l’accusé.
Quant aux deux autres agresseurs, leur identité ne peut être dévoilée conformément à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Selon l’exposé des faits produit par les deux accusés d’âge mineur, la plaignante ne connaissait pas les deux joueurs des Voltigeurs avant de les rencontrer le soir de l’agression. Elle fréquentait le troisième jeune homme depuis quelques semaines, mais elle n’était pas en couple avec lui. Durant l’agression, l’un des accusés d’âge mineur a capté une vidéo avec son téléphone cellulaire. Tant les dirigeants actuels des Voltigeurs de Drummondville que ceux de l’époque disent n’avoir jamais été informés de ces allégations, ni des enquêtes, ni du processus judiciaire qui s’en est suivi. Même son de cloche du côté de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. En l’espace de quelques années, c’est la troisième fois que des corps policiers ouvrent des enquêtes ou que des accusations sont portées à la suite d'allégations d’agressions sexuelles commises par des hockeyeurs de la LHJMQ.
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