On en connaît maintenant plus sur les détails ayant mené à l’arrestation de Marc-André Grenon, le présumé meurtrier de Guylaine Potvin, violemment assassinée dans un appartement de la rue Panet, à Jonquière en avril 2000.
Quatre mandats distincts ont été émis aux enquêteurs le 7 octobre 2022, soit cinq jours avant l’arrestation de Marc-André Grenon. La Cour supérieure du Québec a levé partiellement jeudi certains éléments de ces mandats. Parmi eux, un autorisant le prélèvement de substances corporelles, deux autres mandats pour la prise d’empreintes corporelles et digitales et un de perquisition à la résidence du suspect à Granby, les enquêteurs cherchant des objets précis reliés au meurtre de l’étudiante survenu à Jonquière en avril 2000.
On parle d’une bague de finissante de la polyvalente Jean-Dolbeau, un appareil photo et d’un petit coffret rouge. Impossible toutefois de savoir si la perquisition a permis de retrouver ces objets. Impossible aussi de connaître les éléments qui ont permis de cibler Marc-André Grenon en lien avec le meurtre de l'étudiante dolmissoise. Autre détail: avant l’arrestation de Marc-André Grenon, 300 suspects avaient été ciblés, des étudiants en majeure partie, suspects qui ont toutefois été écartés en raison de l’ADN, un ADN commun retrouvé sur deux scènes de crimes, celle de Jonquière et une autre à Sainte-Foy, où le modus operandi des deux endroits comporte plusieurs similitudes.
Concernant l'agression de Sainte-Foy, rappelons que l’autre présumée victime de Grenon, ayant survécu à son attaque, a fait plusieurs déclarations aux enquêteurs, mais elles sont caviardées pour la protéger, étant donné que l'enquête n’est pas encore terminée. En ce qui concerne Marc-André Grenon, il sera d’ailleurs de retour devant le Tribunal le 1er février prochain pour la suite des procédures.
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