Une troisième journée de combat entre les militaires et les forces paramilitaires secoue la capitale Khartoum au Soudan faisant plus d’une centaine de victimes civiles. L’armée accuse les paramilitaires d’avoir pris le contrôle de l’aéroport international et d’avoir attaqué des bases dans tout le pays.
Depuis le 15 avril, les habitants de la capitale vivent sans répit sous les tirs et les bombardements. La ville est plongée dans une épaisse fumée noire et les gens sont privés d'eau ainsi que d'électricité. Les citoyens se retrouvent barricadés chez eux où siègent les institutions politiques et militaires. Les hôpitaux qui accueillent les blessés manquent de sang et d'équipements et si les confrontations ne prennent pas fin bientôt, l’approvisionnement des épiceries ne se fera plus et elles seront vides.
Après la Ligue arabe et l'Union africaine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont appelé à la «cessation immédiate» des violences. Selon le comité international de la Croix-Rouge en Afrique, la catastrophe humanitaire est importante.
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