
Depuis le 15 juillet, les résidences privées pour aînés (RPA) doivent avoir un plan anti-fugue afin de diminuer les cas d’errance chez les membres de l’âge d’or. Une mesure, parmi les nombreuses à faire partie du plan, serait inadaptée selon la direction de La Villa Beauvoir, une résidence privée située à Alma.
Selon Radio-Canada, la nouvelle réglementation qui pose un problème est celle qui stipule que les RPA de catégorie 3 et 4 (la catégorie 3 hébergement des aînés semi-autonomes et la 4, des aînés en perte d’autonomie fonctionnelle physique ou cognitive modérée à sévère) doivent installer un dispositif de sécurité à chacune des portes de l’immeuble d’habitation collective dans lequel se trouve la résidence.
Pour le directeur de La Villa Beauvoir, David Boily, cette nouvelle règle ne prend pas en compte les réalités individuelles des RPA, car certaines d’entre elles n’hébergent pas d’aînés avec des risques d’errance. Selon lui, la réglementation est faite pour un modèle unique alors qu'il y a autant de modèles qu'il y a de résidences au Québec. Cette adaptation aux normes vient aussi avec des coûts faramineux. Il conclut en précisant que ces normes tentent, selon lui, d’infantiliser une clientèle qui est parfaitement saine d’esprit.
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