
La Sûreté du Québec (SQ) a ouvert une enquête, en lien avec une personne qui prétend avoir été droguée la semaine dernière à Labrecque au Lac-Saint-Jean. La personne précise qu’elle se serait faite piquer et droguer avec du GHB, qu’on appelle communément « la drogue du viol », lors du Festival country de l’endroit.
La SQ ne peut en revanche confirmer si des individus se promènent dans les festivals pour piquer des femmes et les droguer à leur insu, dans le but d’abuser d’elles par la suite. Mais selon les informations obtenues par Le Quotidien, il pourrait y avoir plusieurs victimes.
Une publication sur le sujet faisant état d’au moins cinq présumées victimes est d’ailleurs devenue virale sur Facebook. Aucune confirmation n’est toutefois disponible pour le moment, à savoir si la personne plaignante a bel et bien été piquée au GHB, puisque les résultats des analyses de sang n’étaient pas disponibles. Le président du Festival country de Labrecque, William Dorval, est sous le choc, et déclare qu’il a mis le dossier entre les mains de la SQ aussitôt qu’il a été porté à sa connaissance, voulant gérer cet événement isolé et imprévisible du mieux qu’il le pouvait.
Rappelons que le GHB est très difficilement détectable après le méfait. En fait, il devient indétectable dans le sang après huit heures, et après 12 heures dans l’urine. La drogue provoque, entre autres effets, des étourdissements, une perte de la coordination, de la somnolence ou une perte de conscience, des nausées et des vomissements, ou encore une baisse de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque.
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