Saguenay mise sur l’influence et le réseau de Pierre Lavoie pour faire avancer ses grands projets sportifs. L’athlète et cofondateur du Grand défi a été nommé ambassadeur bénévole par la Ville il y a quelques semaines, une responsabilité qu’il accueille avec enthousiasme. 

« J’avais terminé de gros engagements bénévoles, comme le Lab-École et le Mont-Édouard, et je voulais continuer d’aider ma région, explique Pierre Lavoie.  Je mise beaucoup sur le projet de piscine à double bassins à Saguenay. » Le projet de piscine, déjà déposé sans succès au programme PAFIRSPA l’an dernier, doit selon lui être repensé. Lavoie plaide pour une vision intégrée. 

« Le projet de piscine à double bassins et celui d’un amphithéâtre, ça doit être un seul et unique projet. Présentés séparément, ça ne fonctionnera pas. » Il évoque différentes options, comme une seule bâtisse ou encore deux complexes reliés par une passerelle. Il voit d’ailleurs cette nouvelle construction être réalisée dans le coin de l’université.  

Pour lui, la construction doit aussi répondre aux standards actuels en matière de sport de haut niveau. « Pour que ça fonctionne, ça prend deux bassins, un chaud et un froid. Tant qu’à construire quelque chose, aussi bien le faire de la bonne façon. » 

De l’argent au privé  

Pierre Lavoie souhaite mettre à profit son réseau de contacts afin de trouver des partenaires financiers. « Pour aller chercher du financement au privé, il faut que l’investisseur y trouve son compte aussi. Présentement, il y a un momentum avec le 350e anniversaire de Chicoutimi et le projet d’amener les Jeux du Canada. C’est une belle opportunité pour les investisseurs. » 

Il assure que les démarches vont bon train. « Mes rencontres avec certains contacts se passent bien. Je sens qu’il y a de l’intérêt. Mais si on attend seulement après les subventions gouvernementales, le projet n’ira jamais de l’avant. » Pierre Lavoie dit s’inspirer de modèles ailleurs au Québec. Il cite notamment le cas d’un homme d’affaires qui avait financé un aréna avant de le revendre à sa ville à un prix juste. 

Depuis qu’il a été nommé ambassadeur, l’athlète sent qu’il peut contribuer davantage au processus. « Ça m’a permis de plus facilement montrer ma vision des choses et d’apporter des idées auxquelles d’autres n’avaient pas pensé. Ça change la façon d’approcher ce dossier. »