C’est une semaine qui débute bien pour l’urologue Jean-Benoît Paradis, puisqu’il a vu les six chefs d’accusation de contacts sexuels qui pesaient contre lui, être retirés lundi matin au Palais de justice de Chicoutimi. Ces accusations sont en lien avec de prétendus gestes déplacés commis le spécialiste sur une mineure entre 2008 et 2016.

Selon Radio-Canada, la représentante de la direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP), maître Nicole Ouellet, en a fait la demande au juge de la cour supérieure Carl Thibeault, prenant soin de préciser qu’il est important de remplir le fardeau de la preuve à toutes les étapes des procédures.

L’avocat de M. Paradis, maître Jean-Marc Fradette a bien voulu réclamer que l’acquittement soit complet, mais le juge a cru bon de rappeler qu’il n’avait pas juridiction et que cela aurait pu se produire par un jury seulement.  

Le DPCP confirme qu’aucune nouvelle accusation ne devrait pas être déposée et pour le docteur Jean-Benoît Paradis, il s’agit d’un long calvaire qui se termine, lui qui était persuadé depuis le début que les propos tenus contre lui étaient de nature mensongère.