Après Dominic LeBlanc, c’est au tour de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, d’annoncer ce vendredi matin qu'elle ne sera pas de la course à la chefferie du Parti libéral, dont le successeur potentiel devrait être choisi le 9 mars prochain.
La liste amincie ne compte désormais que trois noms, soit le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail Steven MacKinnon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonathan Wilkinson.
Plus tôt cette semaine, Mme Joly avait fait part de son intention de succéder à Justin Trudeau, mais sa position position actuelle l’empêche d’aller de l’avant, dans ce qu’elle qualifie de « moment crucial dans l’histoire du Canada ». Selon ce que rapporte La Presse, la menace qui plane concernant les tarifs douaniers que Donald Trump veut imposer sur les importations canadiennes vers les États-Unis, justifie le choix « déchirant » qu’a dû faire la politicienne. C’est d’ailleurs à la même conclusion qu’en est venue M. Leblanc pour se désister. Les candidats ont jusqu’au 23 janvier pour officialiser leur candidature, en vertu des règles dévoilées jeudi soir. Les critères ont également été révisés afin d'éviter toute influence extérieure dans le processus d’élection du nouveau chef, qui deviendra par le fait même Premier Ministre du Canada.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org