Le Québec était marqué depuis les années 1960 par une tendance à la hausse de la séparation des parents. De nouvelles données laissent entendre que non seulement la tendance a atteint un plateau, mais elle serait peut-être même en train de s’inverser.
C’est ce que révèle une publication récente du ministère de la Famille du Québec. Chez les parents ayant eu leur premier enfant entre 1990 et 2009, 21 % étaient séparés cinq ans après la naissance.
Ce taux de séparation est tombé à 13 % chez les parents ayant eu un premier enfant dans les années 2010. Le ministère de la Famille note « qu’il est trop tôt pour parler d’un inversement de la tendance ».
Le Ministère rappelle que la pandémie n’a pas été prise en compte. Or, elle a induit des épisodes de stress aigu, de surcharge chez les parents ou de conflits conjugaux et familiaux. À l’inverse, des études « ont rapporté qu’une portion significative de parents ont déclaré une hausse du temps de qualité passé en famille » durant la pandémie. Le bulletin Quelle famille ? relève par ailleurs que les parents en union libre se séparent davantage que ceux qui sont mariés.
Autre constat : les parents plus scolarisés issus des générations X et Y se séparent moins que les autres, une corrélation qui était inversée dans les générations plus âgées, où les moins scolarisés se séparaient moins.
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