Il y a 22 ans, Guylaine Potvin était retrouvée assassinée dans son logement de la rue Panet, à Jonquière. Les années passent, mais le nom et la photo de l’étudiante figurent toujours parmi les dossiers non résolus de la Sûreté du Québec. Et son meurtrier, qui a fait une seconde victime laissée pour morte quelques mois plus tard, n’a pas encore été identifié, bien que les enquêteurs aient son ADN.
Le 28 avril 2000, Guylaine Potvin, étudiante au Cégep de Jonquière, était retrouvée sans vie dans un logement de la rue Panet qu’elle partageait avec deux colocataires. Ces dernières n’étaient pas présentes la nuit du drame. C’est une amie de l’étudiante qui, n’ayant pas de ses nouvelles en matinée, avait fait la macabre découverte. L’enquête a démontré qu’elle avait été battue et agressée sexuellement, puis étranglée.
En 2018, un enquêteur ayant travaillé sur le dossier avait émis deux hypothèses, dans une entrevue accordée au Quotidien. Il avait affirmé que le meurtrier était peut-être mort ou qu’il avait quitté le pays, ce qui expliquerait cette absence de réponse.
Et bien que l’enquête reste ouverte à la Sûreté du Québec, il n’y a pas eu de développement, au cours des dernières années.
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