On se rappellera que d’autres chemins situés au nord du secteur Saint-Cœur avaient été fermés un moment en 2022 et bien, c'est maintenant au tour du chemin Saint-Louis qui est situé à quelque kilométres d'être fermé en partie, en raison de l’état d’un ponceau.
En raison d’une accumulation de l’eau et des pluies qui sont annoncés dans les prochaines journées, le ponceau qui était déjà à pleine capacité d’eau, faisait craindre les débordements.
Un message sur la page Facebook de la ville d’Alma indique qu’un chemin de détour a été mis en place pour les résidents du secteur: « L’accès au 4091 chemin Saint-Louis se fait à partir de Joseph-W-Fleury et celui au 3952 à partir du chemin de la Grande-Ligne».
Au courant de l’année 2022, le chemin Saint-François avait été fermé pendant, car un ponceau avait été emporté et un autre ponceau sur la route Ulysse avait fait une victime en s’affaissant.
La ville d’Alma assure qu’à travers les 200 ponceaux sur le territoire de la ville d’Alma, qui sont réguliérement inspectés, aucun ne représente un risque pour l’instant.
Demande de prolongation de Rio Tinto: de l’opposition dénonce
La demande de Rio Tinto de vouloir prolonger son attestation d’assainissement au-delà de la date butoir du 31 décembre 2025 ne passe pas comme une lettre à la poste. Un regroupement de plusieurs organismes et coalitions de la région s’oppose avec vigueur à cette demande, estimant qu’il s’agirait alors pour la multinationale de pouvoir continuer à polluer.
Le regroupement invite d’ailleurs les politiciens régionaux à adopter la même position. Rappelons que Rio Tinto a profité du récent Sommet sur l’aluminium pour faire part de son désir de continuer à opérer des cuves de type précuites au Centre d’électrolyse ouest (CEO) du Complexe Jonquière, à Arvida.
Le communiqué émis mardi matin rappelle qu’un reportage accablant pour Rio Tinto diffusé en octobre dernier par Ici Télé faisait état que l’aluminerie d’Arvida est « la plus polluante au pays » et « rejette jusqu’à 25 fois plus de substances toxiques dans l’air qu’une aluminerie moderne ».
Citant de nombreux exemples où la santé des citoyens est compromise, les groupes et organismes sont donc fermement opposés à une quatrième prolongation du « permis de polluer » de l’entreprise afin que celle-ci puisse continuer à opérer l’une ou ses salles de cuves précuites au-delà du 31 décembre 2025 puisque les quantités de contaminants émis dans l’atmosphère par ces cuves sont préoccupantes et ont des impacts réels sur la santé publique.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org