
À peine sa carrière musicale entamée que la jeune artiste originaire de L’Anse-Saint-Jean, Mahéja Fortin, touche les étoiles. Sa première pièce intitulée On danse ensemble, sortie le 20 juin dernier, cumule plus de 575 000 écoutes sur la plateforme Spotify. Nombreuses sont les opportunités qui s’offrent à elle depuis, pour un avenir certainement prometteur dans le monde de la chanson.
Artiste née, la jeune femme de 20 ans, qui réside désormais à Chicoutimi, se pince encore. Le mois dernier, elle n’avait aucune idée de ce que la vie lui réservait, avant que naisse la composition qui allait finalement tout changer.

« J’ai toujours voulu faire de la musique. Ça a toujours été mon but dans la vie. Puis, je faisais déjà des vidéos sur TikTok où je parlais de tout et de rien. Un jour, j’ai décidé de publier quelques extraits de mes chansons ici et là. J’ai constaté que les gens aimaient vraiment ça et ça n’a fait que partir en flèche depuis ce moment-là », souligne Mahéja Fortin. La musique fait partie d’elle depuis son plus jeune âge.
« On dirait que je suis sortie du ventre de ma mère avec une guitare dans les mains! Sérieusement, ma mère baignait aussi dans ce monde, étant celle qui a fondé l’École de musique du Bas-Saguenay. Je ne me rappelle pas ne pas avoir chanté ou fredonné étant enfant, n’importe quoi, ce que j’écrivais du haut de mes deux ans », mentionne-t-elle.
En plus d’être auteure-compositrice-interprète, Mahéja est une touche-à-tout. En effet, elle poursuit actuellement ses études au Cégep de Chicoutimi en technique de diététique et travaille comme technicienne dans un CPE. Elle aime apprendre, et ne veut surtout pas cesser de s’instruire. Bien sûr, sa passion pour la musique prend de plus en plus d’ampleur et c’est en demeurant vraie et authentique qu’elle arrive à livrer la marchandise. Ce fut le cas lors de l’écriture de @Ri:On danse ensemble@Ri.
« Je suis une fille d’émotion. Quand je compose une chanson, c’est parce que j’ai besoin de dire quelque chose. Les paroles sortent souvent instantanément aussi, d’un coup, et pour cette chanson, c’est ça qui s’est passé. Plus je suis moi-même, plus les gens connectent avec mes chansons. »
Mahéja Fortin a récemment signé un contrat avec la maison de disques indépendante établi au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Soluté Records. Elle est fière de dire que la production et la composition de sa musique est 100% régional, ce qu’elle désirait par-dessus tout.
Se faire connaître pour son talent
Sur ses réseaux sociaux, l’artiste a été très ouverte sur son diagnostic du spectre de l’autisme et ne s’en cache pas. Une réalité qui peut être difficile à gérer par moment, surtout pour celle qui ne veut pas en faire son entière personnalité.
« J’ai habité au Nunavut pendant quelques années, j’ai mon propre chez moi depuis que j’ai 14 ans, puis j’ai ce diagnostic. Je ne veux juste pas que les gens me choisissent pour mon histoire de vie tumultueuse ou pour mon trouble, mais parce que j’ai quelque chose à prouver, réellement. Je ne veux pas être seulement associée à ça », explique-t-elle.
L’artiste aura d’ailleurs l’occasion de se produire en spectacle au courant des prochains mois, devant son public, qui en demande plus. Les intéressés pourront la voir sur scène de la première édition du festival l’International Périphérique de L’Anse-Saint-Jean le 16 août, à Kénogami en Fête, ainsi qu’à l’Agora du Village Portuaire de La Baie. Sa nouvelle chanson disponible le 15 août, Une seconde, se trouvera sur son tout premier EP à paraître en novembre. La soirée de lancement officiel aura lieu au Théâtre Palace Arvida.
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